La chirurgie faciale est une spécialité qui permet de modifier l’aspect du visage, pour des motifs médicaux ou personnels. Elle concerne différentes parties du visage, comme le nez, les oreilles, les paupières, les pommettes, le menton, les lèvres ou le cou. Elle peut se faire sous anesthésie locale ou générale, selon la complexité et la durée de l’intervention.
La chirurgie faciale requiert une préparation rigoureuse, sur le plan physique et psychologique, pour garantir le succès de l’opération et prévenir les complications. Voici un guide pratique pour vous aider à vous préparer à une chirurgie faciale :
Consultation préopératoire complète avec le chirurgien
La première étape indispensable est de rencontrer le chirurgien pour discuter de vos motivations, attentes et craintes. Cette consultation permet de créer un lien de confiance, de définir les objectifs, de comprendre les limites et les aléas de la chirurgie. Posez toutes les questions et demandez un deuxième avis si besoin.
Examens préopératoires nécessaires
Avant l’opération, des examens comme des radiographies, des scans et des analyses de sang sont nécessaires pour évaluer votre état de santé général, détecter d’éventuelles contre-indications et éviter les complications post-opératoires.
Arrêt du tabac obligatoire
Si vous êtes fumeur, vous devez arrêter de fumer au moins un mois avant l’opération. Le tabac est un facteur de risque majeur pour la cicatrisation et peut provoquer des complications. Si besoin, demandez de l’aide à votre médecin, pharmacien ou tabacologue.
Éviction de certains médicaments
Certains médicaments comme l’aspirine, les anti-inflammatoires ou les anticoagulants peuvent favoriser le saignement. Évitez-les pendant les 15 jours avant l’opération, sauf avis contraire de votre chirurgien.
Respect des consignes du chirurgien
La veille de l’opération, respectez les consignes du chirurgien, notamment le jeûne strict de 6 heures, une douche avec un savon antiseptique, l’absence de maquillage, crème, parfum, bijoux, et assurez-vous d’avoir tous les documents nécessaires.
Accompagnement et arrêt de travail
Le jour de l’opération, prévoyez d’être accompagné par une personne de confiance. Selon la complexité de l’opération, vous pourrez rentrer chez vous le jour même ou rester hospitalisé une nuit. Prévoyez aussi un arrêt de travail en fonction de votre activité professionnelle et de votre état de santé.
Information sur les suites opératoires
Après l’opération, suivez scrupuleusement les consignes post-opératoires du chirurgien, incluant la prise de médicaments prescrits, l’application de compresses froides, le repos, et le respect des rendez-vous de contrôle.
Risques de la chirurgie faciale : prévention et prise en charge
Toute intervention chirurgicale comporte des risques, et la chirurgie faciale n’y fait pas exception. Parmi les principaux risques, on peut citer :
Risque anesthésique
Le type d’anesthésie (locale ou générale) présente des risques potentiels, tels que des réactions allergiques, des troubles cardiaques, respiratoires ou neurologiques. Une évaluation par un médecin anesthésiste est essentielle pour informer le patient des précautions à prendre.
Risque hémorragique
Le saignement excessif pendant ou après l’opération peut entraîner des ecchymoses, des hématomes, voire nécessiter une transfusion sanguine ou une réintervention chirurgicale. Évitez les médicaments anticoagulants avant l’opération pour réduire ce risque.
Risque infectieux
Les infections peuvent survenir pendant ou après l’opération, provoquant de la fièvre, des rougeurs, des douleurs. Suivre les règles d’hygiène, prendre des antibiotiques et surveiller la plaie sont des mesures préventives.
Risque cicatriciel
La qualité de la cicatrisation dépend de divers facteurs. Protéger la cicatrice du soleil, appliquer des crèmes et réaliser des soins spécifiques peuvent atténuer ce risque.
Risque fonctionnel
Des perturbations ou une perte de fonctionnalité du visage peuvent survenir, temporairement ou durablement. Cela peut résulter de lésions nerveuses ou d’une adaptation difficile au changement d’aspect.
Ces risques, bien que rares, doivent être pris en compte et acceptés par le patient. Choisir un chirurgien qualifié, expérimenté et respecter les consignes pré et post-opératoires sont essentiels pour minimiser ces risques.
Témoignages de patientes ayant subi une chirurgie esthétique faciale
Pour mieux comprendre les expériences vécues par les patients, voici les témoignages de deux personnes ayant subi une chirurgie esthétique faciale. Témoignage d’Astrid, 28 ans, Rhinoplastie et Juliette 35 ans otoplastie.
Témoignage d’Astrid : 28 ans, rhinoplastie
Astrid a toujours été complexée par son nez, qu’elle trouvait trop gros, trop long et bossu. Elle évitait les photos et se cachait derrière ses cheveux. Après des années de souffrance, elle a décidé de se faire opérer. Elle a rencontré un chirurgien qui l’a écoutée, conseillée et rassurée. L’opération a duré deux heures sous anesthésie générale. Le chirurgien a modifié la forme de son nez en le rendant plus petit, plus fin et plus harmonieux. Les suites opératoires ont été douloureuses, mais supportables. Elle a retiré le plâtre au bout d’une semaine et a découvert son nouveau nez. Elle a été émue par le changement. Au fil des semaines, elle a vu le résultat final. Elle a été satisfaite et heureuse. Son nez s’intégrait parfaitement à son visage. Elle se sentait libérée, épanouie et confiante. Elle ne regrettait pas sa décision. La chirurgie esthétique avait été pour elle une source de bien-être et d’amour de soi. Elle remerciait son chirurgien et était fière d’elle. Voici son témoignage
« Depuis mes premières années d’adolescence, mon nez avait toujours été une source de complexe pour moi. Sa forme, que je trouvais trop proéminente, trop longue, et présentant une bosse que je ne pouvais ignorer, affectait profondément ma confiance en moi. Cette insatisfaction constante se traduisait dans mon quotidien, que ce soit en évitant les photos de profil, en me cachant derrière mes cheveux, ou en ressentant une gêne lorsqu’on me prenait en photo.
Après des années de réflexion et de lutte intérieure, j’ai finalement décidé de franchir le pas et de me libérer de cette source de malaise. Ma rencontre avec le chirurgien esthétique a été déterminante. Lors de la consultation préopératoire, il a pris le temps d’écouter mes préoccupations, d’analyser mes attentes et de me guider à travers le processus de la rhinoplastie.
L’intervention elle-même s’est déroulée sous anesthésie générale dans une clinique privée. Durant les deux heures qu’a duré l’opération, le chirurgien a remodelé la forme de mon nez en réduisant la bosse, affinant la pointe et ajustant la longueur. Les incisions à l’intérieur des narines ont été discrètes, et un plâtre a été placé pour assurer la protection et la stabilisation du nez.
Les jours qui ont suivi n’ont pas été faciles, je l’admets. Des douleurs, des saignements, et une sensation d’inconfort étaient présents, mais je savais que cela faisait partie intégrante du processus de récupération. Retirer le plâtre après une semaine a été un moment révélateur. Mon nouveau nez était là, bien que légèrement gonflé, il était déjà évident que le résultat correspondait à ce que j’avais toujours imaginé.
Au fil des semaines, le dégonflement progressif m’a permis de voir le résultat final. Trois mois plus tard, je me suis retrouvée face à un miroir et ai été émue par la transformation. Mon nez était devenu plus petit, plus fin, et harmonieux, s’intégrant parfaitement à mon visage. Ce changement physique a eu un impact profond sur ma confiance en moi. Je me sentais libérée de ce fardeau qui m’accompagnait depuis si longtemps.
Aujourd’hui, je ne regrette absolument pas ma décision. Ma rhinoplastie a transcendé la simple transformation physique, elle a influencé positivement ma perception de moi-même. Je me sens non seulement satisfaite du résultat, mais également plus épanouie et sûre de moi. La chirurgie esthétique a été pour moi bien plus qu’une correction physique, elle a été un catalyseur de confiance en soi et de bien-être. Je suis reconnaissante envers mon chirurgien et fier d’avoir pris cette décision. Cela a été une étape cruciale dans mon parcours vers l’acceptation et l’amour de soi. »
Témoignage de Juliette, 35 ans, Otoplastie
Juliette 35 ans partage son parcours depuis l’enfance, marqué par des oreilles décollées. À travers son témoignage, elle expose son choix de subir une otoplastie, les appréhensions préopératoires, les ajustements post-opératoires, et le bonheur retrouvé après l’intervention.
Son témoignage souligne l’importance de la chirurgie esthétique faciale pour certains individus, et met en avant la nécessité d’une décision mûrement réfléchie et d’un suivi attentif.
« Depuis mon enfance, mes oreilles décollées me complexaient. J’étais victime de moqueries et de surnoms blessants à l’école. J’essayais de cacher mes oreilles, mais je ne me sentais pas bien dans ma peau. Cette différence physique pesait sur moi.
À l’adolescence, j’ai pensé à me faire opérer, mais j’avais peur et honte. J’ai cherché à vivre avec mes complexes, mais l’impact émotionnel de mes oreilles était trop fort. À 32 ans, j’ai décidé de changer ma vie en optant pour une otoplastie. J’ai fait des recherches, lu des témoignages, et rencontré un chirurgien esthétique compétent. Il m’a écouté, conseillé et rassuré.
L’opération, sous anesthésie locale, a duré une heure. Le chirurgien a modifié le cartilage de mes oreilles, les a recollées et leur a donné un pli naturel. Les incisions derrière les oreilles étaient discrètes. J’ai porté des pansements pour protéger et stabiliser mes oreilles.
Les premiers jours, j’ai eu des sensations nouvelles, mais mes proches et les médicaments m’ont aidé. J’ai suivi les recommandations du chirurgien pour une bonne récupération. Quand j’ai retiré les pansements, j’ai découvert mes nouvelles oreilles. J’ai été ému par le changement. Elles étaient plus discrètes, mieux collées, et comme je les avais toujours rêvées.
Aujourd’hui, 3 ans après, je me regarde dans le miroir avec confiance. Mes oreilles ne sont plus un complexe, mais une fierté. L’otoplastie a été plus qu’une transformation physique, c’était une libération émotionnelle. »
